Mohamed jelloul/DR |
Le détenu rifain Mohamed Jelloul a déclaré dans une lettre depuis la prison de Tanger "qu'Après avoir attendu que l'État marocain saisisse cette occasion historique et prenne des mesures courageuses pour résoudre le dossier, mais malheureusement nous notons l'absence d'une véritable volonté politique pour emprunter cette voie".
Le détenu a ajouté dans la lettre que "nous déplorons l'approche de l'État de gagner du temps, de distraction et de vente d'illusions, comme une vraie forme pour éliminer le dossier".
Le détenu a souligné qu'"en suivant cette voie, l'État marocain coupe toutes les voies pour toute réconciliation possible, afin de tisser une relation normale entre le Rif et le centre, basée sur la reconnaissance et le respect mutuel, la réparation et l'apaisement", en indiquant que l'État marocain "assume l'entière responsabilité de la forme de cette relation à l'avenir, en particulier à la lumière du sentiment collectif de la population du Rif, à savoir que l'État marocain, depuis 1956, ne leur a fourni que persécution, privation et dépouillement de leur droit au développement".
La lettre du détenu condamné à 10 ans de prison ferme, a été publiée par l'Association Tafra formée par les familles des détenus. Mohamed Jelloul était un leader du Mouvement du 20 février, mais également enseignant, défenseur des droits humains et chantre d’un syndicalisme autonome. Il avait déjà été condamné par le régime marocain à 6 ans de prison ferme en 2012.
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