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7 sept. 2019

Le journaliste et le militant Rabie El Ablak entame une "dernière" grève de la faim

  • DR

Le journaliste rifain et le militant éminent du Hirak du Rif Rabie El Ablak, embastillé dans la prison de Tanger, a annoncé qu'il a entamé une "dernière" grève de la faim. En précisant dans une "lettre d'adieu" à l'opinion publique que sa décision est prise après "avoir essayé si fort de faire preuve de retenue et d'attendre malgré tout ce qui se passe", et en appelant sa mère à lui pardonner, en disant:" Adieu, les femmes et les hommes libres de ce pays, adieu ma mère, adieu le Rif, c'est la dernière grève de la faim."




Dans sa lettre publiée par son frère Abdellatif El Ablak, le détenu a déclaré: "J'espère que les membres du Conseil de la protection civile (sarcasme, le détenu désigne ici le Conseil national des droits de l'homme) ne prendront pas la peine de me rendre visite, ils ne sont absolument pas les bienvenus, et toute personne qui tentera de discuter de cette question avec moi, j'y réponds à l'avance par le refus." 

Rabie El Ablak a déclaré que sa retenue avant de faire ce pas "n'était pas une faiblesse ou une lâcheté, mais j'essaie de ne pas blesser le cœur de ma mère et de ma famille, mais malheureusement, je ne peux plus supporter plus, ma mère, pardonne-moi malgré tout ce que je t'ai causé de torture et de souffrance, mon coeur se déchire jour après jour et je suis devenu comme un oiseau qui boit la mort sous forme de doses multiples dans une cage", s'est-il alarmé le prisonnier.

Le détenu a ajouté: "Quant à vous, les voleurs de la patrie, vous qui avez pillé ce pays, le peuple vous punira un jour et vous ne serez pas pardonné pour tout ce que vous avez commis à notre encontre et vous recevrez la sanction que vous méritez et on viendra pour vous un par un (..) Vous vous attaquez la liberté des fils libres et des filles libres de ce pays."




Le détenu a poursuivi dans sa lettre en s'adressant à ce qu’il considérait comme des "voleurs de la patrie" en disant: "Vous emprisonnez tous ceux qui osent défendre les plus vulnérables et leurs droits dans ce pays blessé, la dernière était la journaliste indépendante Hajar Raissouni, et je sais que ce ne serait pas la dernière, mais je dirai ce que Mohammed Sellam Amezian a dit: "Nous et eux, nous sommes entre deux extrêmes diamétralement opposés."

Il convient de souligner que le détenu Rabie El Ablak avait entamé plusieurs grèves de la faim dans le passé, et avait atteint jusqu'à 30 jours dans l'une de ses grèves de la faim, et il a arrêté ses grèves de la faim après l'intervention des médiateurs qui apparemment lui ont offert des fausses promesses et faux espoirs d'être libéré. 



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