Manifestation à Al Hoceima le 28 mai 2017. Fadel Senna/AFP |
Selon l'Association "Tafra" formée par les familles des détenus rifains, un groupe de détenus du mouvement du Rif ont fait l'objet de mesures de restriction ces derniers temps.
L'Association a indiqué dans un communiqué publié ce jeudi après-midi que le détenu Karim Amghar, en grève de la faim depuis le 23 août, souffre d'une grave négligence par l'administration de la prison de Tanger 2, appelant le responsable du Comité régional des droits de l'homme à Tanger à assumer sa responsabilité morale et juridique à l'égard du statut de détenu.
L'Association a demandé de l'administration pénitentiaire de faire une intervention immédiate et rapide pour sauver la vie d'Amghar.
Tafra a ajouté que le prisonnier Imad Ahidar qui avait été condamné à trois ans d'emprisonnement à Ain Aicha, avait entamé une grève de la faim le 26 août dernier pour protester contre "la situation désastreuse qu'il a vécue depuis sa déportation à Ain Aicha, où il dort à même le sol, et souffre des mauvais traitements, de la malnutrition et de la négligence médicale, en plus d'être soumis à l'isolement cellulaire et sa famille est restée sans nouvelles de lui depuis le 29/08/2019".
Selon toujours le rapport de Tafra, le détenu Abdelhak El Fahsi, qui purge sa peine à la prison de Toulal 2, a été "reçu" par le personnel pénitentiaire avec les insultes et les coups, puis placé dans une cellule avec des prisonniers classés comme criminels dangereux avant d'être placé en isolement cellulaire au motif qu'il avait une carte téléphonique.
L’Association a dénoncé les mauvais traitements infligés aux détenus et la violation de leurs droits simples, condamnant ce qu’elle a appelé des représailles auquelles ils sont soumis.
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