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19 sept. 2019

Le stand LE RIF à la fête de l’Humanité 2019 : une analyse post événement

Le stand le Rif/DR



Encore cette année, le stand rifain à LA FÊTE DE L'INHUMANITÉ 2019, a été un succès. Personnellement, j'en suis plus que satisfait. Félicitations à l’équipe organisatrice ! Cela prouve qu’elle se porte bien et qu’elle fait preuve d’une belle vitalité.

SUR LA FORME

Notre participation a été réussie malgré les aléas habituels. L'organisation d'un stand de 100 m2 à la fête de l'Huma représente une activité fastidieuse, et extrêmement complexe sur tous les plans, contrairement à une idée répandue chez CERTAINS, nous avons été confrontés à une charge de travail et nous avons traité un volume considérable de tâches, tout cela, avec un effectif restreint. Sans oublier qu’il faut faire face au stress et à la pression. Les mauvaises surprises et l’imprévu étaient au centre de cette masse de travail. A la fin, ce qui compte, c’est que ça a marché !

Tout évènement est quelque chose qui se prépare méthodiquement à l'avance, le nôtre ce fut depuis des mois, et ce pour 3 jours.

Une organisation pareille, requière des compétences dans l’organisation, exige une bonne dose de patience, de la grande disponibilité, le sens de la débrouillardise, des nerfs d’acier, une ambition,  des objectifs fixés en amont et surtout des moyens financiers qui est un élément non négligeable qui détermine le reste. Un événement pareil est synonyme de coût. De même, tout le monde sait qu'on ne fait pas de chiffre d’affaires ou de bénéfice avec un événement militant.

J’estime que nous avons progressé vers une organisation du travail permettant la rationalisation des moyens mis en œuvre pour assurer l’harmonie d’une équipe organisatrice, motivée et qui s'est donné à fond. Nous avons gagné en terme d'efficacité, et amélioré notre fonctionnement.



Nous avons donné la démonstration de notre capital qui est la faculté d'organisation, une synergie et une cohésion de groupe. On décide collectivement, nous construisons ensemble. Pas de donneur d'ordre, pas de TOTEM, pas de COQ, pas de chef, ici les actes sont plus éloquents que la parole. Nous sommes des collaborateurs et des partenaires. La pratique ou la culture du “top-down” est inexistante, il a des principes communs, indiscutables et connus de tous. De même, il y a une culture pour évacuer les conflits et/ou dissiper les malentendus.



Également, notre fonctionnement est caractérisé par la répartition des rôles, une confiance et un respect mutuels, une vision commune et la valorisation du travail de chacun. Ce sont les règles de base. ce qui est bien, c’est que cela a des conséquences positives sur le moral du groupe. De même, en 3 ans de travail commun, nous avons pu développé nos propres codes de savoir-vivre.

SUR LE FOND

…Et la cause dans tout cela ? Les répercussions sur les détenus politiques et leur cause ? Quelle fut la fonction de ce stand vis à vis de cet objectif ?

Pour commencer, cet événement s’intègre à notre stratégie globale en tant que structure de soutien. Nous avons toujours cherché à être présent dans les manifestations consacrées aux mouvements sociopolitiques et aux luttes sociétales.

A cet égard, la fête de l'Humanité est un véritable outil de communication qui présente des avantages :

Une rencontre physique ; Rassemblement dans un même lieu, contact direct, la fidélisation du public, une communication animée de proximité ; une veille informationnelle et la valorisation de l’image par la créativité.

Le développement d’un tas de choses :

D’une relation de confiance et d’estime, des valeurs collectives (cohésion, interdépendance et implication,...), des facultés intellectuelles, organisatrices et de travail en équipe, sympathie du mouvement rifain, fédérer, et rassembler les rifains d’Europe, des amis et sympathisants et les acteurs des autres luttes présents sur place.

Le BUT de cette participation était, donc, de faire passer un message revendicatif, la libération des détenus politiques, sensibiliser un très large public à ce sujet, mais aussi parler du RIF, lui donner de la visibilité.

COMMENT MESURER LE SUCCÈS ?

A mon avis, cela peut se faire à deux niveau : quantitatif et qualitatif. 

La fréquentation : un stand qui a suscité un grand intérêt, et a donné envie d’être visité, le nombre de visiteurs, l’engouement du public, qui va relayer certainement ce qu’il a vu et les échanges que beaucoup ont eu avec les organisateurs. Le stand représentait une plateforme d’information et de débats instruits dédiés aux à la “chose” politique.



La qualité des conférenciers qui ont engagé des réflexion prometteuses. Les performances des artistes ont servi, mieux que quiconque, à entretenir la cause du mouvement rifain et la culture rifaine amazighe.

Les témoignages du public et les feedbacks sont là pour certifier ce qui précède.

Tous ces éléments, et d’autres, ont contribué à la création d’une notoriété parmi le public, dans le stand et les passants.

Comme dans tout, il y a des améliorations à faire.

CONCLUSION 

En toute humilité, j'estime que notre stand A CONTRIBUÉ d'une manière ou d'une autre, au rayonnement de la cause rifaine. Un jour ou l’autre cela donnera les résultats escomptés:

J’ai bon espoir que les années à venir permettront d’améliorer davantage notre rendement et servir la cause de la meilleur des façons.

Le stand rifain à la fête de l’humanité est en quelque sorte une représentation de la paradiplomatie identitaire du RIF auprès du village du monde, une diplomatie non gouvernementale, menée par des particuliers (entité non étatique) pour faire connaître leur culture , sensibiliser le public à leurs causes et s’ouvrir sur le monde.

Bref qui ne tente rien, n’a rien ! Celui qui veut du miel doit avoir le courage d'affronter les abeilles !

Par Rachid Oufkir


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