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26 août 2019

Révélations: Nasser Zefzafi a refusé d'écrire une lettre suppliante pour le roi du Maroc avec des excuses

Nasser Zefzafi, 18 mai 2017/ Mohamed Siali-EFE



Après l'annonce faite par les prisonniers politiques rifains, indiquant avoir abandonné la nationalité marocaine et réclamant sa déchéance, certaines voix du régime marocain, celles qui pêchent dans les eaux troubles et celles qui ont prétendu avoir mené une médiation entre les détenus rifains et le régime, sont sorties pour critiquer abjectement le pas des détenus. 

Dans ce contexte, le journaliste d'investigation Saïd Salmi a estimé dans une publication sur sa page Facebook que Noureddine Ayouch est le seul médiateur qui a eu un peu le sens de l'honneur parmi tous les autres médiateurs. "Étant donné que les médiateurs sont de retour au terrain pour s'attirer les faveurs aux dépens des tragédies de prisonniers politiques, j'ai pensé entrer dans certaines coulisses de ces médiations", avance Saïd Salmi, qui révèle ensuite: "Selon une source bien informée, Noureddine Ayouch, avec qui je suis en désaccord total, -juste pour l'Histoire-, est le seul parmi ceux qui se sont présentés comme des intermédiaires non officiels dans le cas des détenus du Hirak du Rif qui ont fait preuve d'un peu de sens de l'honneur, ce qui lui a attiré d'être exclu par le palais royal, auquel il avait accès assez facilement (..), tout comme les portes de la prison d’Okacha, qui était facilement accessible pour lui, afin de rencontrer les détenus".




Le journaliste a fait d'autres révélations étonnantes et expliqué pourquoi exactement Noureddine Ayouch a été exclu par le palais royal. "Les détails de l'incident, c'est quand il est entré avec Kamal Lahbib, un ami de Fouad Ali El Himma (ami intime du roi Mohammed VI et son conseiller depuis décembre 2011), en prison lors de la dernière rencontre avec Nasser Zefzafi et a essayé de le convaincre d'écrire une lettre suppliante pour le roi avec des excuses, ce que Nasser Zefzafi a rejeté absolument et considéré innégociable. Après quoi, Ayouch s'est levé de sa chaise et a fait un câlin à Nasser parce qu'il était "impressionné par la perception qu'il porte pour sa dignité", ajoute la source citée par le journaliste Saïd Salmi. Lorsque ce dernier comportement a été porté à la connaissance de Fouad Ali El Himma, celui-ci l'a fait savoir au sultan, qui à la suite est devenu furieux et a demandé de ne plus revoir l'homme et a fermé les portes à son visage", souligne Saïd Salmi.

Le contexte de la publication du journaliste Saïd Salmi, était pour répondre à Salah El Wadi qui s'en est pris aux détenus rifains après avoir abandonné la nationalité marocaine et les autres adeptes d'Ali El Himma qui sont entrés dans l'arène de médiation après avoir demandé une permission, bien entendu, comme Ayouch, et en sont sortis après avoir été invités à le faire et sont restés silencieux sans préavis, selon l'expression de Saïd Salmi. 





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